Les mythes autour du BDSM


D'où viennent les clichés ? de certaines représentation dans la pop culture, de l'industrie du porno, de la communauté BDSM elle même et surtout un manque de connaissance et d'esprit critique.

Le mythe Cuir moustache cliché historique et qui a eu une réalité historique avec les leathermen ( les premiers milieux bdsm gay sm et fetish americains )  il y a une certaine confusion entre les sphères fetish bdsm les sphères bdsm non fetish ici quand je dis fetish j'entends fetish de matière portée. Pour certains cercles il serait judicieux d'ajouter un F pour fetish à l'acronyme BDSM

Le mythe du h24 insulte, douleur, humiliation,  impossible et ce serait toxique, pour ce qui est de la douleur effectivement il y a une grosse proportion de S et de M chez les pratiquants BDSM il faut pas se mentir la dessus mais le BDSM ne se limite pas que aux pratiques SM. Certains pratiquants par provocation ou par narcissisme livrent sur les réseaux, forum ou tchats des récits extrêmes partiellement romancés sans préciser qu'ils le sont.

Soyez critiques

Le mythes des soumises n'ont pas de caractère et peuvent pas être féministe, faut avoir une force de caractère pour affronté tout les fake doms et surtout savoir ce que l'on veut. Pour certains courants féministes radicaux le BDSM reproduit l'oppression du système patriarcal si c'était vraiment le cas les Doms et les Maitres ne devraient ils pas lutter contre les Dominas et les Maitresses et les soumis ? une femme qui choisi une relation basé sur le consentement

Le mythe de l'absence de consentement, pour un regard extérieur et comme cette sexualité est hors normes les personnes soumises sont donc forcement des victimes, je pointerais du doigt certains blogs tenu par des pratiquants qui sont plus que romancé je vais la faire court TOUT DOIT ETRE CONSENTI TOUT 

Maladie mentale depuis la 5-ème édition du DSM ( Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, et des troubles psychiatriques de l'Association américaine de psychiatrie ) le BDSM n'est plus une maladie mentale mais un intérêt pour des pratiques sexuelles inhabituelles. Les gens qui pratique le BDSM n'ont pas forcement de traumas lié à l'enfance ( cliché propagé par 50 nuances ) cliché aussi propager par certains psy sur la reproduction des schémas en somme un enfant qui a été maltraité deviendra maltraitant en devenant adulte.

les pratiquants BDSM sont tous libertins les vanilles ne connaissent pas la définition du mot libertin qu'ils assimilent au mélangisme échangisme en somme les pratiques de la sexualité de groupe. Un libertin est un adepte de la liberté de pensée, qui se permet de s'écarter des normes culturelles, intellectuelles, morales ou sexuelles de son temps (pouvant donc se rapprocher, suivant les points de vue, de l'hédonisme ou de l'immoralisme). Par extension à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce terme désigne souvent au sens vulgaire de libertin de mœurs celui qui s’adonne aux plaisirs charnels hors des liens du mariage, voire à la sexualité de groupe, à l'encontre des mœurs conventionnelles. Donc du point de vue de la définition les pratiquants BDSM avec leur sexualité hors normes sont de fait des libertins mais du point de vue vanille tout les pratiquants BDSM n'ont pas tous des pratiques de sexualité de groupe.

 Pour le quidam le BDSM est un sexualité brutale, rude sévère et donc par extension dépourvue de sentiment ou de sens du romantisme, alors que les relations D/s et M/e sont des relations très fusionnelles et puis pourquoi on s'embêterait avec tant de protocole et de cérémonie pour juste un plan cul régulier ? Ici encore la communauté n'est pas étrangère à ce mythe je ne compte plus le nombre d'article qui explique que l'amour entre personne Dominante et soumise n'est pas souhaitable car la personne Dominante deviendrait plus complaisante, c'est un discours tenu par des gens qui sont en relation très longue et vive ensemble mais bon nous serions pas à la première dissonance cognitive dans cette communauté.

Un jour je ferais un article sur les dissonances cognitives de la communauté.


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